Après 30 saisons de bons et loyaux services au club, Pascal Gaignoux, alias « Paco » a décidé de prendre du recul et de quitter les bancs de touche.
Retrouver son interview, pour son départ.
Qui es-tu ?
Pascal Gaignoux, plus connu sous le nom de Paco. J’étais au club de puis 30 ans, en tant que joueur, et j’ai commencé le coaching, il y a 28 ans, en 1995, en parallèle de mes années de joueur, avec les moins de 13 ans.
Ton parcours au club ?
J’ai signé au club, il y a une trentaine d’année, au départ en tant que joueur, jusqu’à mes 30 ans environ. Puis très vite, 2 ans après, en 1995, j’ai commencé le coaching sur la catégorie moins de 13 avec mon frère jumeau. Après ça, en 2003, Pierre Neveu, ancien président du club m’a proposé d’être dirigeant sur les seniors A. J’ai donc intégré le staff cette année-là, pendant 19 ans, au départ en tant qu’arbitre de touche, pendant environ 10 ans, puis après la montée en DRH, on a eu des trios d’arbitres, donc je suis passé dirigeant.
J’ai vu passer un bon nombre de coachs sur le banc des seniors A, comme par exemple Marcel et Jack, puis j’ai épaulé le duo Thierry Turban et Maurice Besnard, qui ont fait monter l’équipe première en DRH, j’ai aussi travaillé avec Fred Jouvrot et pour les plus récents, j’ai accompagné Philipe Blandin, Benoit Barbier et Charly Guérin sur les bancs de touche de l’équipe première.
Ton plus beau souvenir au club ?
J’ai deux souvenirs qui me viennent en tête, sur mes années pacéennes. Évidement, la monté en DRH en 2010. Je me souviens de cette journée magnifique, avec ce match au Rheu et surtout une très belle troisième mi-temps.
Le deuxième souvenir, est une finale nationale de poussin en tant qu’encadrant, à Clairfontaine avec Benoit Neveu et Loic Palvel. Cette finale sous forme de tournoi, regroupait des clubs pros et amateurs, et on termine premier club amateur. Ce week-end restera gravé dans ma mémoire, c’était une expérience inoubliable, qui a été clôturée par une rencontre avec Aimé Jacquet, et une belle photo avec lui.
Qu’est-ce qui va le plus te manquer au club ?
Incontestablement, le coté social que le coaching amène, croiser des gens au bord du terrain tous les week-ends, créer du lien avec des joueurs, c’est moment privilégié avec le staff et à l’intérieur du groupe. Ça va beaucoup me manquer.
Qu’espères-tu pour le club pour les années à venir ?
Évidement, une montée en R1 au niveau senior, pour concrétiser le bon travail de notre staff durant ces dernières années. Chez les jeunes, j’espère que le club sera conservé son niveau, et surtout sans perdre notre ADN, garder notre formation Pacéenne pour les accompagner jusqu’en senior et garder cet aspect familial, compétitif et surtout l’amour du maillot.
Tu continueras à supporter le COP ?
Bien sûr que je continuerai, je ne suis pas encore parti, je serais présent tout le temps pour le club. Le club me reste en tête, j’ai des projets et il n’est pas impossible que je revienne sur les bancs de touche…
Le COP tout entier, tien à te remercier, pour tous les services que tu as rendu au club. On ne te remerciera jamais assez.